Eva's profession of faith
- evarennes35

- 23 avr.
- 1 min de lecture
Si j'assume ici que je masse
De l'aube au crépuscule,
De ces corps majuscules
Jamais je ne me lasse
Mannequin émacié
Harlequin démasqué,
De braise ou de glaçon
Emotif pris à l'hameçon,
Souffreteux avachi,
Bedonnant indécis,
Musculeux défraichi,
Clone de Rocco Siffredi.
Tous mes matients,
Et Dieu en est témoin,
De chacun je prends grand soin,
Comme le médecin de ses patients.
Mais si, sur le futon fut-il,
En quête de plaisir futile,
Tenté par une lente dérive,
Ou une romance intrusive,
Relis mon parchemin
ou Passe ton chemin.
Dans le palais des sens,
Pas de place à l'indécence.
Car matient bien massé,
Patient ou empressé,
Jamais ne s'immisce
Dans le jardin d'Artemis.
Merci à Gab d'avoir si bien vu avec mes yeux et de m'avoir permis d'utiliser ces vers si justement écrits...


Le matient s'abandonne / Eva apaise les pensées / Massage au coeur